Créée en 1928 à Forest sur Marque, dans la banlieue de Lille, Pocheco emploie aujourd’hui plus de 120 salariés. Cette entreprise singulière combine écologie, économie et bien-être au travail.
Pocheco est guidé par 3 principaux piliers. Tout d’abord, le respect des salariés en réduisant le risque du travail et en diminuant la baisse de la pénibilité des postes, notamment grâce au travail en équipe, par affinité. Ensuite, la préservation de l’environnement en réduisant l’impact sur l’environnement et la prévention des pollutions. Et enfin, le gain de productivité grâce à l’amélioration de la productivité de l’activité et du site industriel lui-même.
Entreprise française de fabrication et de vente d’enveloppes, Pocheco produit 2 milliards d’enveloppes en papier tous les ans. Ces enveloppes sont 100% recyclables et biodégradables ; ces écoveloppes sont fabriquées avec du bois qui provient de forêts gérées durablement en Finlande. En appliquant son principe « d’écolonomie », Pocheco prouve que l’on peut entreprendre sans détruire, notamment en replantant plus de 300 000 arbres par an (pour environ 60 000 coupés). En soi, pour un arbre coupé, 4 sont replantés !
Mais ce n’est pas tout, comme aime le dire Emmanuel Druon, PDG de Pocheco, « il est plus économique de produire de manière écologique », et depuis 1997, Pocheco applique ses convictions écologiques au quotidien, dans tous ses actes.
Tout d’abord, au niveau de la production, en produisant du papier dans lequel il n’y a pas de produits toxiques ; la pâte à papier est conçue à partir de résidus récupérés dans les scieries. Tous les déchets papier sont d’ailleurs revendus. Les encres quant à elles sont fabriquées sans solvant ; à base d’eau, de pigments naturels, sans métaux lourds et sans composés organiques volatils. Enfin, les enveloppes sont stockées en étant enroulées sur des bobines au lieu d’être conditionnées dans des boîtes en carton.
Ensuite, c’est au niveau de l’infrastructure de l’usine que Pocheco fait valoir ses engagements. En effet, le bâtiment a une toiture végétalisée qui permet de capter l’eau de pluie. Cette eau est renvoyée dans des cuves pour fabriquer les encres et nettoyer les sols et les machines. Aujourd’hui, Pocheco est donc quasiment autosuffisant pour ses besoins en eau.
On retrouve également un espace photovoltaïque avec des panneaux solaires, des éoliennes et un espace biodiversité avec un verger, des nichoirs, une marre, des ruches et même une bambouseraie pour épurer les eaux usées. Pocheco attire la biodiversité ; on y trouve plus de 500 espèces végétales, dont 150 comestibles, des mammifères, des oiseaux, des abeilles et toute sorte d’insectes, qui cohabitent autour de l’usine.
En soi, Pocheco, c’est l’entrée dans une nouvelle ère de l’écolonomie, mariage entre économie et écologie qui permet une alternative moins chère et rentable pour réaliser son activité tout en respectant l’environnement.